Rêve d'Eléphant Orchestra à l'An Vert Liège

Vendredi 6 décembre 2019

Célébration de Saint-Nicolas oblige, Rêve d' Eléphant Orchestra présentait, après la Jazz Station et avant Mazy, sa nouvelle mouture de formation à l'An Vert.

Autour de Michel Debrulle, les vieux complices: Michel Massot (tb, euphonium, sousaphone), Pierre Bernard (fl), Stephan Pougin (perc) et, depuis Odyssée 14, Nicolas Dechêne  (g). Au chant et à la récitation, Thierry Devillers ( toujours aussi véhément) et David Hernandez comme en écho. Et puis, les deux nouveaux: en lieu et place d'Etienne Plumer (personnellement, je regrette ses tablas), Louis Frère, à la guitare basse qui donne une tonalité plus électrique à la formation, surtout dans une intro où il multiplie les effets avec pédales.

© Jacky Lehmann 

A la trompette, succédant à Laurent Blondiau et Jean-Paul Estiévenart, l'Allemand Christian Altehülsthorst qui a parfaitement intégré l'esprit de la formation, avec un plaisir évident de jouer. Un visage poupon et joufflu, de longs cheveux blonds bouclés en "pétard", une trompette à embouchure à la Wynton Marsalis et une inventivité qui évoque Bart Maris: est-ce étonnant si c'est ce dernier qui a mis Michel Debrulle sur cette piste?

Au répertoire, plusieurs compositions empruntées à l'album Odyssée 14, comme Le sacre de l'éléphant, Folie!, Agitprop ou le superbe The Wind and the rain, emprunté à la Nuit des Rois de Shakespeare. Mais aussi une version déjantée de Kasamé empruntée à Lobster Caravan, avec Michel Massot au chant.

Et puis,  en prévision d'une première à Bruxelles, de nouvelles compositions: Carte blanche de Michel Massot, d'autres de Pierre Bernard et Louis Frère. Le public enthousiaste obtient un rappel: retour à Agitprop.

 Stephan Pougin et Michel Massot © Racasse-Studio

© Claude Loxhay