Roberto Magris Sextet - Live in Miami @ the WDNA Jazz Gallery
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JMood Records
Né à Trieste en 1959, le pianiste Roberto Magris s'est rapidement fait un nom auprès des musiciens européens comme Franco Ambrosetti et américains: Kai Winding, Sal Nistico, Herb Geller. Il a une trentaine d'albums à son actif et a sillonné une quarantaine de pays, parmi lesquels les Etats-Unis mais il n'avait encore jamais joué à Miami, d'où l'invitation lancée par Edward Blanco, ce qui nous donne ce Live in Miami at the WDNA Jazz Gallery.
A côté du bouillant pianiste, fervent admirateur de Tommy Flanagan, une série de musiciens expérimentés.
A la trompette, Brian Lynch qui a joué avec Horace Silver et a fait partie du Mel Lewis Big Band comme des Jazz Messengers.
Au saxophone ténor, Jonathan Gomez, membre des RIPMS Alumni (Rhodes Island Philharmonic Music School).
A la contrebasse, Chuck Bergeron, qui a côtoyé Buddy Rich comme Woody Herman.
A la batterie, John Yarling qui a étudié à la section jazz de l'Université de Miami et a joué avec Ira Sullivan.
Enfin, authentique touche de latin jazz, Murph Aucamp aux congas.
Au répertoire, 7 compositions originales du pianiste italien mais aussi April Morning de Roland Kirk et le classique A Flower is a lovesome thing de Strayhorn. A l'exception de Blues for my sleeping baby, les deux minutes qui closent l'album, toutes les autres plages, généralement de 9 à 11 minutes, permettent à chacun de s'exprimer ad libitum: ténor rageur, trompette tonitruante, et cascades frénétiques de notes du piano sous l'impulsion énergique de la rythmique.
Du hard bop pur jus (What blues?) mâtiné de latin jazz (Chachanada, African Mood).
© Claude Loxhay