Nicola Lancerotti Skin - Lux (cl)
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Nicola Lancerotti est né à Padoue en 1975. Dans son pays natal, il a étudié avec deux maîtres italiens de la contrebasse: Paolino Dalla Porta et Furio Di Castri.
Après des études au Conservatoire de La Haye, il a eu Bart De Nolf comme professeur à Bruxelles. Une formation à toute épreuve. A côté d'un quartet dédié à la musique de Monk (cfr chronique du Pelzer Jazz Club), il fait partie du Zola Quartet et a formé un groupe qui a déjà enregistré deux albums: Skin puis Lux.
Aux saxophones ténor et soprano, Daniele Martini, autre musicien originaire d'Italie qui a étudié à La Haye puis à Bruxelles où il s'est fixé. Il a formé un trio avec Nate Wooley mais aussi un quartet avec Bram De Looze, Manolo Cabras et João Lobo.
Au ténor et aux clarinettes, Jordi Grognard qui a étudié au Conservatoire de Rotterdam et Bruxelles. Il fait partie de Machine Mass Trio avec le bouillant Michel Deville à la guitare, a côtoyé le pianiste Giovanni Di Domenico (Ola Loba, Abschattungen) et formé un trio avec Manolo Cabras et Gaetan Sicx, le batteur du quartet Monk de Lancerotti.
A la batterie, l'Italien Nelide Bandello qui a suivi des séminaires avec, notamment, Barry Harris et Dave Weckl et a étudié l'harmonie avec Pietro Tonolo (du quintet d'Enrico Rava, avec Franco D'Andrea au piano).
Au répertoire, quatre compositions qui puisent leurs racines dans la free music des années 60-70, l'époque d'Albert Ayler comme d'Eric Dolphy. Des thèmes à deux ténors rageurs aux élans aylériens (plages 1 et 3, avec une intro de contrebasse) De belles associations entre clarinette basse et ténor (La quiete prima della tempesta au titre évocateur avec jeu à l'archet et balais de Bandello, mais aussi ImproLux) ou avec le soprano (Tra Scilla e Cariddi).
Une musique spontanée et vivifiante.
© Claude Loxhay