Daniel Zimmermann - Montagnes russes
D
Label Bleu
Membre de nombreuses grandes formations, du Paris Jazz Big Band de Nicolas Folmer à l'ONJ de Frank Tortiller ou Le Sacre du Printemps de Fred Pallem, Daniel Zimmermann a aussi été le tromboniste de la dernière formation de Claude Nougaro (album Un été), a côtoyé François Jeanneau, Andy Emler ou Christophe Monniot et a fondé DPZ avec le saxophoniste Thomas De Pourquery (album He's looking at you). Mais il est aussi leader d'un quartet survitaminé.
Après Bone Machine en 2013, avec Maxime Fougères à la guitare, voici Montagnes russes, "un va-et-vient continuel d'un état à l'autre, entre funk impétueux, blues coquin, jazz naïf ou rock ténébreux". A la guitare, Pierre Durand, membre de l'orchestre Attica Blues d'Archie Shepp, du quartet de Sébastien Texier (album Dreamers) et auteur de l'album solo Chapter One: NOLA Improvisations: un guitariste qui allie racines blues, rock et blues. A la contrebasse, Jérôme Regard qui a accompagné Stefano Di Battista, Flavio Boltro, Rosario Giuliani, Sylvain Beuf, Eric Legnini et a fait partie du Paris Jazz Big Band. A la batterie, Julien Charlet, lui aussi membre du Paris Jazz Big Bnad et du Sacre du Tympan et accompagnateur d'Eric Legnini comme de Sylvain Beuf, un batteur aussi à l'aise dans les contextes ternaires que binaires, ce qui explique qu'on a pu l'entendre aux côtés de Mathieu Michel comme d'Erik Truffaz.
Au répertoire, onze compositions originales inventives: des tempos survoltés, avec sonorité écorchée du trombone et guitare à l'énergie rock (Mamelles, Mountain Girl, Vieux Beau), des thèmes funk (Come on baby), des atmosphères bluesy (Montagnes russes, Au temps ôtant, avec, en invité, Didier Havet au sousaphone), des ballades avec sonorité chaude du trombone (Mademoiselle), de beaux passages de trombone bouché, avec guitare ondoyante (Mr Squale, Believe, Tiens aujourd'hui il ne fait pas beau).
Et un tour de Montagnes russes: on en redemande.
Claude Loxhay