Bas Bulteel Trio: Coming Home
B
W.E.R.F.
Petit retour en arrière sur deux piano-trios, sortis il y a quelques mois sur le label Werf: l'un plutôt "classique", dans la lignée de Bill Evans, avec un échange complice entre piano et contrebasse; l'autre, avec des accents électriques (Fender Rhodes et basse électrique) et une inspiration africaine.
Né en 1971, Bas Bulteel a poursuivi ses études aux Conservatoires de Den Haag avec Rob Van Bavel et d'Utrecht avec Bert van den Brinck. Actuellement, il enseigne au Conservatoire d'Ostende. S'il a accompagné plusieurs chanteuses, comme Deborah Brown et Judy Niemack, il a aussi fait partie du quintet de Richard Rousselet et Marie-Anne Standaert et enregistré "Jazz after midnight" avec Willy Vandewalle. Il a formé son propre trio dès 2011, avec deux musiciens belges de renommée internationale: à la contrebasse, Bart Denolf, complice de Sadi, Jacques Pelzer et Gino Latucca, mais qui a aussi côtoyé le Britannique Andy Sheppard et le pianiste français Jean-Marie Machado; à la batterie, Bruno Castellucci, qui a aussi bien enregistré avec Paolo Radoni, Eric Legnini, Fabien Degryse ou Ivan Paduart qu'avec l'Anglais John Taylor ("Lost and found"), l'Allemand Klaus Ignatzek ou le Sud-Américain Claudio Roditi ("Crossworld" de Jean-Louis Rassinfosse). Tout au long des 13 plages de l'album, douze compositions originales et le classique "Everything I love" de Cole Porter, le pianiste ménage un équilibre parfait entre lyrisme mélodique et sens du swing, en totale empathie avec la contrebasse très mélodique de Bart Denolf et sous l'impulsion swing de Bruno Castellucci.