BAM! Trio – One
B
MaineCoon records
BAM! Trio est né en 2017, de la réunion de trois jeunes musiciens wallons.
A la guitare, Bastien Jeunieaux: d'abord attiré par le rock, il a découvert le jazz à 18 ans. Il étudie d'abord avec Fabrice Alleman puis entre au Conservatoire de Bruxelles où il aura cours avec Fabien Degryse et le guitariste d'origine brésilienne Victor da Costa. Il profite d'une résidence au Sounds et participe au BAM Trio comme au Lemon Air Collection de Guy Cabay.
A la batterie, Arnaud Cabay, fils du plus wallon des vibraphonistes: il a d'abord étudié le piano, puis, à 17 ans, après avoir écouté Elvin Jones, il se tourne vers la batterie. Il entre au Conservatoire de Bruxelles et a cours avec le Français Thomas Grimmonprez (le batteur du quartet de Phil Abraham et du Jazz Ensemble de Patrice Caratini) puis, lors d'un séjour à Rome, il croise l'Américain Gregory Hutchinson (Double Trio de Joshua Redman) et l'Italien Roberto Gatto (le batteur aux pieds nus d'Enrico Rava).
A l'orgue, Maxime Moyaerts: d'abord attiré par le piano aussi bien dans le domaine classique que jazz, il aura cours avec Eric Legnini au Conservatoire de Bruxelles. Très impressionné par la fougue d'Oscar Peterson et Art Tatum, il privilégie d'abord la vélocité de jeu et le swing. Il fonde un trio avec Alex Gilson et Armando Luongo, rejoint le groupe de Michel Mainil avec Vincent Romain à la guitare (‘Soul Voyage’) puis se met à l'orgue Hammond avec ses amis du Conservatoire de Bruxelles.
Un trio, avec orgue Hammond, fait évidemment penser à celui de Jimmy Smith avec Kenny Burrell ou de Lou Bennett avec René Thomas. Au répertoire de magnifiques mélodies, comme ‘Jardin des éphémères’ de Guy Cabay, des compositons de l'organiste ‘(Poker Sundae’, ‘Rue de Savoie’, ‘Swirl’), de Bastien Jeunieaux (‘BJ Blues’, ‘Why not’), et des titres co-écrits (‘Icarus’, ‘Distancing’, ‘Les abyssales’).
Une alternance entre ballades, avec un orgue tout en douceur, avec des accents langoureux qui font penser à Lou Bennett, comme ‘Icarus’ ou le très beau ‘Jardin des éphémères’ de Guy Cabay et puis des thèmes plus swing, plus groovy (‘BJ Blues’, ‘Rue de Savoie’) qui font penser à la meilleure période de Jimmy Smith. Bastien Jeunieaux montre qu'il se sent à l'aise dans chaque registre sous l'impulsion d'Arnaud Cabay.
Charme mélodique et grooves appuyés au rendez-vous.
© Claude Loxhay
Concerts 2022:
Bruxelles Jazz Station, 15/1
Liège, L'An Vert 26/2
Bruxelles, Sounds, 11/3
Bruxelles, Marni, 12/5