Pour ce 26ème festival liégeois sponsorisé par la société Mithra, plusieurs changements par rapport aux années précédentes. D'abord, un changement de date : de deux soirées et demi, on passe à 5 soirées complètes. Ensuite, fini ce festival multi-salles en un seul lieu : le Palais des Congrés.
Pour sa 26ème édition, le festival investit pas moins de 8 salles du centre ville. Terminé de voir le public entrer ou sortir en nombre en plein milieu d'un concert, au grand désespoir des musiciens comme des jazzfans assidus. Et par ailleurs, un horaire rigoureusement établi pour éviter toute précipitation. Par contre, le fameux adage du regretté Jean-Marie Peterken reste de mise : « jazz pour tous ». Non pas un jazz consensuel, aseptisé, de l’ «easy listening» mais tous les spectres du jazz actuel pour satisfaire des publics différents.
Les salles :
Et tout d'abord, la légendaire salle du Forum (2000 places assises) pour deux concerts de prestige : Brad Mehldau et Saint-Germain. Ensuite, deux pôles d'attractivité. D'une part, la Place du XX Août, avec les deux très belles salles du Théâtre de Liège (600 et 150 personnes) et la salle académique de l'Université de Liège (300 places). D'autre part, la Place Xavier Neujean, où seront installés le Village Jazz & Food comme la billetterie et qui sera le lieu de ralliement de quatre salles : la toute nouvelle salle de la Cité Miroir située sur le site de l'ancienne piscine Sauvenière (260 places assises), le Reflektor, nouveau haut lieu de la scène alternative liégeoise (600 places debout), la Brasserie Sauvenière toute proche pour une programmation « jazz-club » et La Halte (anciennement appelé le Petit Théâtre de la rue de la Casquette, 100 places assises) autour du projet « Ca Balance » de la Province de Liège et une programmation plus « pointue ». Petit tour d'horizon de la programmation avec références discographiques.
La programmation :
1. Le Forum :
Dans la salle du Forum, le 13 mai, à 20 heures, Saint-Germain, ou la fusion accomplie entre le jazz et la house, avec de nouveaux métissages musicaux tels que le présente son album « Real Blues », enregistré 20 ans après Tourist Boulevard : Ludovic Navarre entouré de musiciens maliens, avec kora, balafon et autres instruments traditionnels.
Brad Mehldau © Guy Van de Poel
Le 14 mai, à 20 heures, le trio de Brad Mehldau, l'équilibre parfait entre sensibilité lyrique et virtuosité rythmique, entre grands standards, répertoire pop et compositions originales. Autrement dit, le maître actuel du piano-trio. Comme sur ses multiples disques récents Where do you start, Blues and Ballads, avec un répertoire allant de Cole Porter à John Lennon, il est accompagné par Larry Grenadier (cb) et Jeff Balard (dm), deux complices doués d'une vraie empathie.
2. Théâtre de Liège et Université :
Dans la salle de La Grande Main du Théâtre de Liège, le mardi 10, à 20 heures, Cassandra Wilson et le trio Harriet Tubman, du nom de cette militante en faveur de l'abolition de l'esclavage morte en 1913, soit Brandon Ross à la guitare, Melvin Gibbs à la basse électrique et J.T. Lewis à la batterie.
A 60 ans, Cassandra a côtoyé plusieurs grands mouvements de la scène afro-américaine : du courant M'Base (album Days Aweigh de 1987, en compagnie de Steve Coleman et Olu Dara) à un répertoire plus bluesy, comme sur New Moon Daughter de 1995, déjà avec Brandon Ross (de Robert Johnson à Son House, de Strange Fruit à Love in blindness de U2) ou à « The Pop Side » de l’album anthologie Closer to you. Dernier album en date, Comingforth by Day de 2015, dédié à la mémoire de Lady Day.
Le même jour, Christophe Chassol, pianiste et « créateur d’univers », propose un mariage entre musique et image, entre jazz, musiques du monde et tradition classique.
Le 11 mai, à 20h., la chanteuse et pianiste australienne Sarah Mc Kenzie, la nouvelle révélation vocale après Cecil McLorin Salvant. Formée au célèbre Berklee College de Boston, elle a gravé, en 2015, l’album We could be lovers, avec des mélodies signées Cole Porter, G. Gerschwin, J. Kern ou Duke Ellington. Elle est accompagnée par Jo Caleb (g), le Français Pierre Boussaguet (cb) et Gregory Hutchinson, le batteur de Joshua Redman et Roy Hargrove.
Igor Gehenot Trio © Mael G. Lagadec
A 21 h 30, Igor Gehenot accompagné par Philippe Aerts (cb) et Teun Verbruggen (dm) : le mariage accompli entre lyrisme mélodique et sens du rythme, entre ballades romantiques et envolées rythmiques. Après le premier album Road Story de 2012, il a enregistré, de nouveau pour Igloo, le répertoire original de Motion.
A 22 h 30, Benny Green, le pianiste de Betty Carter et des Jazz Messengers qui compte une quinzaine d’albums personnels (Source, Magic Beans, Live in Santa Cruz) : l’art consommé du groove et du swing propre à la tradition hard bop. Il est accompagné par David Wong (cb) et Rodney Green (dm).
Le 12 mai, à 20h., un grand moment pour les amateurs de jazz européen : le duo Michel Portal (sax, cl, bcl, bandonéon) – Bojan Z (piano et Fender Rhodes). Le public liégeois avait découvert le premier en duo avec Richard Galliano, le second en quartet avec Julien Lourau puis avec l’Azur Quartet d’Henri Texier et les deux réunis au festival de Comblain en 2013. Les deux compères s’étaient croisés sur l’album Mad Nomad d’Henri Texier dès 1995 et s’étaient retrouvés, en 2010, pour Bailador (avec Ambrose Akinmusire à la trompette et Jack DeJohnette à la batterieà, un des meilleurs albums de jazz des années 2000). Portal, avec fougue et lyrisme, passe du saxophone à la clarinette ou au bandonéon, tandis que Bojan Z se démène, main gauche sur le clavier du piano acoustique, main gauche sur celui du Fender Rhodes. En mars dernier, ils s’étaient encore retrouvés avec Henri Texier et Manu Codjia pour célébrer les 30 ans de Label Bleu, la célèbre maison de production d’Amiens.
Michel Portal © Jacky Lepage
A 21 h 30, Phonesis, le power trio anglo-danois réunissant Ivo Neame (p), Jasper Hoiby (basse) et Anton Eger (perc) : la promesse d’envolées rythmiques comme on peut le découvrir sur les albums Life to everything de 2014 ou Parallax tout récemment.
Yaron Herman © airartistagency.com
A 22 h 30, le pianiste israélien Yaron Herman qui s’est lancé dans une formule originale de duo sans contrebasse mais avec un batteur : Ziz Ravitz qui a accompagné Lee Konitz et Avishai Cohen. Doué d’une extraordinaire main gauche, il a enregistré Muse en 2009, Takes 2 to know 1 (en duo avec le batteur Sylvain Ghio), Alter Ego (en quintet avec Logan Richardson, en 2012) et Everyday (duo avec Ravitz, en 2015).
Quant à la Salle Académique de l’Université, elle accueillera, le 10 à 21 h 30, la saxophoniste Mette Henriette Martedatter Rolvag qui vient d’enregistrer l’album Mette Henriette pour ECM ; le 11, une des révélations du piano en France, Thomas Enhco, révélé par Didier Lockwood et qui a enregistré successivement Fireflies en trio, Feathers en solo puis Funambules en duo ; et enfin, le 12 mai, le pianiste Jean-Christophe Renault, partenaire de Jacques Pelzer et Steve Houben, mais aussi compositeur de mélodies à mi-chemin entre jazz et musique classique (La Question est là, en 2004).
3. La Cité Miroir :
Le mardi 10 mai, à 20h., la chanteuse Natacha Wuyts, en compagnie du pianiste Sabin Todorov rend hommage à Annita O'Day. Après ses deux albums enregistrés avec Charles Loos (Nat, Nature), Natacha Wuyts revisite le répertoire de la célèbre chanteuse américaine qui a notamment fait partie des orchestres de Gene Krupa, Stan Kenton et Benny Goodman.
Le même soir, à 22 h., Sal La Rocca, compagnon de route de Jacques Pelzer, Steve et Greg Houben ou Dani Klein, présentera ses compositions originales en trio avec Jeroen Van Herzeele (ts, ss) et Lieven Venken (dm). Après Latinea en 2003, le contrebassiste a dernièrement enregistré It could be the end, en quintet avec le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart. Dorénavant, c'est Jeroen Van Herzeele qui lui succède.
Géraldine Laurent © Steve Wells
Le mercredi 11 mai, la saxophoniste française Géraldine Laurent viendra présenter ses compositions originales et quelques grands classiques revisités (Monk, Mingus, Jobim), en quartet avec Paul Laye (p), Yoni Zelnik (cb) et Donald Kontomanou (dm). Le public liégeois se rappelle sûrement ses envolées enflammées aux côtés d’Aldo Romano et Henri Texier. En compagnie de cette rythmique mythique, elle avait enregistré successivement Just Jazz puis Complete Communion to Don Cherry. A 40 ans, elle vient de sortir, à son nom, l’album At Work.
Le même soir, à 22 heures, ce sera l’occasion de découvrir le jeune saxophoniste norvégien Marius Neset, qui propose un jeu de saxophone proche de celui de Michael Brecker. Il est accompagné par Ivo Neame de Phronesis (p), Jim Hart (vib), Phil Donkin (cb) et Anton Eger (dm). Après Golden Xplosion et Birds, il vient de graver, pour le label Act, Pinball.
Le jeudi 12, à 20 h., la pianiste Eve Beuvens viendra présenter son projet Heptatomic, créé en 2013 lors d’une carte blanche très remarquée au Gaume Jazz Festival et présenté également en 2014 au festival Jazz Brugge. Après son album intimiste en trio (Noordzee), la Bruxelloise a décidé de réunir un septet de choc comprenant Laurent Blondiau (tp), Grégoire Tirtiaux (as, bs), Sylvain Debaisieux (ts), Benjamin Sauzereau (g), Manolo Cabras (cb) et son frère Lionel à la batterie, pour une succession de compositions personnelles aux arrangements sophistiqués (album Heptatomic du label Igloo).
A 22 h., un des rares musiciens européens à avoir enregistré avec Ornette Coleman (Colors en 1996), Joachim Kühn, que le public liégeois avait découvert en trio avec Jean-Frannçois Jenny-Clark et Daniel Humair. Après avoir enregistré de nombreux albums avec ce trio de rêve, le pianiste allemand a décidé de former un tout autre trio, mélangeant virtuosité rythmique et musique traditionnelle Gnawa, en compagnie de Majid Bekkas, joueur d’oud (luth d’Afrique du Nord) et de guembri (sorte de basse traditionnelle à 3 cordes). Avec Ramon Lopez aux percussions, le trio a enregistré successivement Kalimba, Out of the desert et Chalaba en 2011, réunissant mélodies traditionnelles et compositions originales. Cette fois, c’est Prabhu Edouard qui sera aux percussions.
Nicole Mitchell & Joëlle Léandre © Frank Bigotte
Le 13 mai, à 20 h., une des grandes figures de la musique improvisée européenne, la contrebassiste française Joëlle Léandre qui a croisé la crème du free jazz européen, de Derek Bailey à Evan Parker. Faisant littéralement corps avec sa contrebasse, elle sera ici en duo avec la flûtiste américaine Nicole Mitchell. Liée au très engagé AACM de Chicago, celle-ci a côtoyé de grands noms de la scène américaine actuelle comme Hamid Drake. Ensemble, les deux musiciennes ont enregistré dernièrement Sisters Where.
MikMäâk © maaksspirit.be
A 22 h., une des formations les plus étonnantes de la scène belge actuelle : MikMäâk, un remuant collectif de 17 musiciens, version XL de Mäâk Spirit, dirigé par Laurent Blondiau (tp) et le Français Guillaume Orti (as). L’occasion de retrouver de tout grands noms de la scène belge, comme Jean-Paul Estiévenart et Bart Maris (tp), Jeroen Van Herzeele et Bo Van Der Werf (sax), Michel Massot (tb, sousaphone), Pierre Bernard et Quentin Manfroy (fl), Yann Lecollaire (cl), Fabian Fiorini (p), mais aussi le Français Claude Tchamitchian du MegaOctet à la contrebasse et le Portugais Joao Lobo à la batterie. Au répertoire, des compositions originales sophistiquées, aux arrangements savants et au solos ébouriffants. Un des « must » du festival.
Le 14 mai, à 20 h., autre formation marquante de la scène belge depuis 15 ans : Rêve d’Eléphant Orchestra avec sa syntaxe rythmique directement reconnaissable et ses mélodies colorées puisant ses racines dans la musique ethnique et l’improvisation débridée. Autour de Michel Debrulle (dm, perc), on retrouve Pierre Bernard (fl), Michel Massot (tb, euphonium, sousaphone), Jean-Paul Estiévenart (tp), Nicolas Dechêne (g), Etienne Plumer (perc, tablas) et Stephan Pougin (perc). Après les albums Racines du ciel, Lobster Caravan et Pourquoi pas un scampi (label WERF), le septet a élaboré un nouveau répertoire inspiré tant par la musique ancienne que la littérature moderne (de Rimbaud à Burroughs) en accueillant Thierry Devillers (voc) et David Hernandez (voc, danse). Un spectacle total, déjà présenté au Reflektor et au Marni à Bruxelles.
Rêve d’Eléphant Orchestra © Emilie Jacomet
A 23 h., dans la foulée, le No BS’ Brass Band, fort de sa douzaine de musiciens endiablés, terminera la soirée avec un jazz-funk bien cuivré (albums Brass Knuckles et First Song : Tribute to C.Mingus).
4. Le Reflektor :
Le 10 mai, à 21 h., Sons of Kemet, une formation anglaise qui regroupe le saxophoniste d’origine caribéenne Shabaka Hutychings qui a notamment joué avec Courtney Pine, le tubiste Theon Cross et deux batteurs Tom Skinner et Sebastian Rochford que l’on a entendu avec Andy Sheppard (projet Gainsbourg à Jazz à Liège) et avec Bojan Z à Genk. Leur album Lest we forget what we came here to do propose une musique hypnotisante aux senteurs de la Nouvelle Orléans, de l’Afrique et des Caraïbes.
Christian Scott © Delphine Diallo
A 23h., l’une des révélations de la trompette aux Etats-Unis : Christian Scott. Né à la Nouvelle Orléans, celui-ci distille un jazz mêlé de soul, bop et fusion, comme le montrent ses albums Live at Newport et Stretch Music : « As an artist, I am always attempting to do things that haven’t be done. It requires the ability to revisit past thought processes while considering new landscapes ».
Le 11 mai, après le jazz mêlé de rock, pop et références classiques de De Beren Gieren, trio emmené par Fulco Ottervanger, pianiste formé au Conservatoire de Gand, à 23 h., Aka Moon présente son projet The Scarlatti Book (album Outhere, 2015) qui lui a valu de remporter l'Octave de la Musique dans la section jazz : neuf sonates du maître italien revisitées avec brio par Fabrizio Cassol (as), Michel Hatzigeorgiou (elb), Stéphane Galland (dm) et Fabian Fiorini (p). L'occasion, après plusieurs albums très connotés musique traditionnelle, de retrouver pleinement l'alto de Cassol, les envolées pianistiques de Fiorini et le groove implacable du couple Hatzi-Galland : un must.
Le jeudi 12 mai, à 21h., Nordmann, un quartet de jeunes musiciens issus du Conservatoire de Gand qui marie jazz contemporain et rock tel que le montre l’album Alarm (WERF) qui réunit Matthias De Craene (sax), Edmund Lauret (g), Dries Geusens (elb) et Elias Devoldere (dm).
Robin Verheyen © Guy Van de Poel
A 23 h., le tout nouveau quartet américain de Robin Verheyen (ts,ss). A la trompette, Russ Johnson qui a fait partie du nonet de Lee Konitz, à la batterie, Jeff Davis qui a déjà joué avec Tony Malaby et, à la contrebasse, Drew Gress, complice des pianistes Fred Hersch et Bill Carrothers mais aussi de Dave Douglas et qui a gravé à son nom The Sky inside, avec Tim Berne et Ralph Alessi. Pour l’album A look beyond, sous-titré Cap-Vert Illuminations (chronique sur jazzaroundmag), il a composé une série de compositions originales inspirées de la musique de l’Afrique de l’Ouest.
Le 13 mai, soul funk teinté de blues avec la voix rauque de Naomi Shelton, soutenu par The Gospel Queens (album Cold World) puis, à 23 h., Lee Fields & The Expressions. Après avoir découvert le blues dans sa Caroline du Nord natale, celui-ci s’est tourné vers le soul funk, comme le montre l’album Faithful Man.
Le 14 mai, Kneebody & Daedelus, le quintet jazz californien (albums The live, Live vol.3 Paris) rencontre le producteur de fusion Daedelus pour un jazz électro de derrière les fagots.
5. Brasserie Sauvenière :
Deux concerts « club » à la Brasserie Sauvenière. Le 11 mai, Jean-Paul Estiévenart accompagné de Sam Gerstmans et Antoine Pierre comme sur son album Wanted (WERF) rencontre le saxophoniste américain Logan Richardson qui vient d’enregistrer, pour Blue Note, Shift avec Pat Metheny et Jason Moran : une sacrée référence. Le 12, Bart Defoort, le saxophoniste du Brussels Jazz Orchestra, présente le répertoire de son nouvel album Inner Waves (WERF), en compagnie d’Ewout Pierreux (p) et Hans Van Oost (g).
6. La Halte :
Le 10 mai, à 19 h., l’ancien Petit Théâtre accueille L’œil Collectif, soit deux anciens du Metropolitan Laboratory d’Antoine Pierre, Sylvain Haenen (g) et Louis Frère (elb) en compagnie de Tom Malmendier (dm).
Noël Akchoté © Jeff Trumbert
Le 11 mai, place à la guitare déjantée de Noël Akchoté qui, après avoir joué avec Henri Texier (Mad Nomad), a croisé la crème de la musique improvisée de Marc Ribot à Derek Bailey. Dernier album en date Plays the music of Ornette Coleman, mais ici, à Liège, le Français veut rendre hommage à… René Thomas.
Le 12 mai, le batteur Eric Thielemans, que l’on a souvent entendu avec Erik Vermeulen, présente sa performance solo qui décoiffe (albums Tears of Madonna et Sprang).
Le 13 mai, à 18 h., Esinam Dogbatsé, en femme-orchestre, mêle flûte traversière, percussions et loops sur des rythmes afro-brésiliens. Elle sera suivie de Four of a kind, quartet proposé par l’opération Ca Balance, avec Guillaume Gillain (guitariste qui a eu Alain Pierre comme professeur), Maxime Moyaerts (qui a étudié le piano avec Eric Legnini), Nicolas Puma (qui a étudié la contrebasse avec Jos Machtel du BJO) et Lucas Vanderputten (dm) puis par le quintet de Geoffrey Fiorese (p), avec Thomas Mayade (tp) et Tom Bourgeois (sax), une formation primée au Jazz Marathon de Bruxelles. Le samedi 14 mai, à 19h., Teun Verbruggen (dm) et Vincent Glowski (dessin) présentent leur Duo à l’encre, interaction entre musique et dessin projeté sur toile.
Enfin, le Crowne Plaza accueillera les jams sessions à l’issue des concerts.
Bref, du « jazz pour tous », à un tarif concurrentiel (plusieurs formules « pass » renseignées sur le site du festival)
Claude Loxhay
en collaboration avec jazzaroundmag.com
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(19.4.1954 - 6.3.2018)
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(24.5.1957-30.5.2020)
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Claude Loxhay
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